Le catharisme est une religion qui fut très active en Europe, aux 11e, 12e et 13e siècles.
Elle trouve ses fondements dans les textes évangéliques, et en particulier dans un Rituel suivant l’Evangile selon Saint Jean. Les cathares sont chrétiens, mais se distinguent de l’église romaine par une interprétation dualiste du monde.
L’église Cathare
Pour eux, Dieu a créé l’éternité et l’esprit, tandis que le temps et la matière sont les créations du mal. L’âme humaine est d’essence divine, le corps, prison de l’âme, est diabolique.
Seule véritable cérémonie, le « consolament », équivalent du baptême, de l’ordination d’entrée en religion, ou des derniers sacrements, et qui se fait par imposition des mains.
Le « consolament » administré aux mourants leur assure une « bonne fin », la pénitence de leurs péchés et le salut de leur âme. Les malades et mourants sont souvent transportés dans les maisons communes, où se déroule la cérémonie. Mais si le malade guérit, il doit alors suivre la vie de pauvreté, chasteté et obéissance des Parfaits.
La vie quotidienne des Cathares
Les Cathares ont peu d’intérêt pour le mariage. Ils critiquent ce sacrement, car selon eux, Dieu n’a rien à voir dans l’union des corps et la procréation. Pour eux, le péché de chair est le même, qu’il soit béni par le mariage, ou le résultat d’aventures passagères. Cependant, seuls les Parfaits sont astreints à la chasteté la plus absolue, les simples croyants vivent généralement une vie de famille normale, comme tous les habitants des villages.
Les Bons-hommes et les Bonnes femmes
Le clergé vit au milieu des populations. Il est mixte, et comme tous les religieux chrétiens, ils ont fait voeu de ne pas mentir, ne pas jurer, ne pas juger, ne pas tuer.
Prières collectives et travaux manuels ponctuent leurs journées.
Ces religieux prêchent, visitent les familles, confèrent les sacrements, soignent les malades, et se consacrent au filage, tissage, travail du bois ou des métaux.
Les cérémonies et rites sont ouverts à tous, sans objet ni symbole, pas de croix ni de colombe cathare.
Bons hommes et Bonnes femmes portaient un habit spécifique, une robe noire très simple, ressemblant à celles des moines. Evidemment, sous l’inquisition, il leur fallut être le plus discret possible et ils abandonnèrent ce signe de reconnaissance.
Les Parfaits cathares devaient également observer une règle alimentaire stricte, leur interdisant toute nourriture à base de viande, jeûnant un jour sur deux au pain et à l’eau, et faisant « maigre » toute l’année.
Le mépris du corps et la volonté de purification expliquent qu’ils observaient un régime alimentaire très strict.
Tout ce qui avait place dans le monde matériel méritait considération.
Pour eux, Dieu a créé l’éternité et l’esprit, tandis que le temps et la matière sont les créations du mal. L’âme humaine est d’essence divine, le corps, prison de l’âme, est diabolique.
Seule véritable cérémonie, le « consolament », équivalent du baptême, de l’ordination d’entrée en religion, ou des derniers sacrements, et qui se fait par imposition des mains.
Le « consolament » administré aux mourants leur assure une « bonne fin », la pénitence de leurs péchés et le salut de leur âme. Les malades et mourants sont souvent transportés dans les maisons communes, où se déroule la cérémonie. Mais si le malade guérit, il doit alors suivre la vie de pauvreté, chasteté et obéissance des Parfaits.
La vie quotidienne des Cathares
Les Cathares ont peu d’intérêt pour le mariage. Ils critiquent ce sacrement, car selon eux, Dieu n’a rien à voir dans l’union des corps et la procréation. Pour eux, le péché de chair est le même, qu’il soit béni par le mariage, ou le résultat d’aventures passagères. Cependant, seuls les Parfaits sont astreints à la chasteté la plus absolue, les simples croyants vivent généralement une vie de famille normale, comme tous les habitants des villages.
Les Bons-hommes et les Bonnes femmes
Le clergé vit au milieu des populations. Il est mixte, et comme tous les religieux chrétiens, ils ont fait voeu de ne pas mentir, ne pas jurer, ne pas juger, ne pas tuer.
Prières collectives et travaux manuels ponctuent leurs journées.
Ces religieux prêchent, visitent les familles, confèrent les sacrements, soignent les malades, et se consacrent au filage, tissage, travail du bois ou des métaux.
Les cérémonies et rites sont ouverts à tous, sans objet ni symbole, pas de croix ni de colombe cathare.
Bons hommes et Bonnes femmes portaient un habit spécifique, une robe noire très simple, ressemblant à celles des moines. Evidemment, sous l’inquisition, il leur fallut être le plus discret possible et ils abandonnèrent ce signe de reconnaissance.
Les Parfaits cathares devaient également observer une règle alimentaire stricte, leur interdisant toute nourriture à base de viande, jeûnant un jour sur deux au pain et à l’eau, et faisant « maigre » toute l’année.
Le mépris du corps et la volonté de purification expliquent qu’ils observaient un régime alimentaire très strict.
Tout ce qui avait place dans le monde matériel méritait considération.